Je déteste mon job
Malheureusement, il s’agit d’un mal très répandu. Pas une semaine ne s’écoule sans que je sois confronté à la même problématique :
« Je déteste mon job actuel mais je n’ai aucune idée de quoi faire d’autre… ».
Ce sentiment d’impuissance caractérisé et inextricable finit par s’installer comme un leitmotiv et provoque une perception d’être complètement «stucked» comme disent les américains.
Vous savez, exactement le même type de feeling que, lorsqu’on est pris dans un mouvement de foule qui avance sans qu’on puisse s’en extraire !
Si c’est votre cas, j’ai une nouvelle qui vous fera peut-être du bien (ou pas) : VOUS N’ÊTES PAS SEUL…
Plusieurs études réalisées dans diverses parties du globe ont montré que 80 à 90% des gens ne sont pas heureux au travail!
Et comme on y passe la majeure partie de nos journées, vous imaginez que cela a un impact sur le reste.
Pourquoi on s’accommode de cette situation
Si cette situation est si pénible, alors pourquoi est-il si difficile de sortir de là ?
Eh bien l’être humain est très doué pour s’accomoder d’une situation devenue «habituelle», la force des routines…
Plongez une grenouille dans un récipient d’eau bouillante et elle bondira comme une damnée. Par contre, si vous la mettez dans de l’eau froide et que vous chauffez celle-ci degré par degré, elle finira cuite sans s’en être aperçue…
D’autres personnes, probablement un peu plus rebelles dans l’âme, imaginent des stratégies pour s’échapper du «goulag»:
1. Je serre les dents, j’économise un max (en se privant au passage de multiples occasions de vivre des expériences sympas durant ce processus) puis je démissionne dès que j’ai assez accumulé et je pars vers le grand large !
Certains font le tour du monde, d’autres réalisent un voyage initiatique en Inde, d’autres se fixent des défis comme grimper les 10 montagnes qui les font rêver ou prennent une année sabatique pour réfléchir…
Et après ? On ne peut pas fuir toute la vie… Que se passera-t-il à votre retour ? Une nouvelle période de labeur insupportable avec l’objectif de recapitaliser pour une nouvelle fuite ?
2. J’attends d’en avoir vraiment «plein le c…» et je pose ma démission en pleine poire de ce petit chef qui me pourrit la vie depuis si longtemps… Paffffff claqué le gars !
Très bien, belle décision… So what ? Vous faites quoi après ? Prendre un telle décision sans avoir préparer le terrain c’est une garantie d’un probable échec.
Vous allez prendre du temps pour chercher une nouvelle voie, cela va prendre du temps et vous risquez de vous trouver à cours d’argent… Et donc la tentation d’accepter un nouveau job encore pire que le précédent est très forte !
Retour à la case départ…
3. Je trouve une raison sympa à vivre un calvaire 5 jours par semaine… Vivre que pour mes week-ends !
Le vendredi devient la quête du graal et le travail n’est plus qu’un moyen de financer les escapades à Berlin, Barcelone et autres visites de villes sympatiques à coup d’Easyjet et de Airbnb.
D’autres choisissent de pratiquer des activités sportives à risques et/ou à hautes doses durant le week-end pour exulter et se prendre un maxi shoot d’adrénaline en compensation d’une vie de zombie le reste de la semaine…
Si c’est votre tactique, souvenez-vous qu’on a qu’une vie et que 2/7 de respiration pour 5/7 de transpiration c’est finalement très peu.
Alors comment sortir de cette « roue de hamster » et devenir le designer de nos vies ? Existe-t-il une meilleure solution que ce «sparadrap sur une jambe de bois» ?
Liberté et sens
Comme j’aime le dire au début de mes formations pour entrepreneurs, aujourd’hui nous cherchons 2 choses dans notre vie professionnelle :
La liberté et le sens
Et une excellente réponse à cette équation est l’indépendance !
Devenir indépendant, c’est reprendre le contrôle de ses aspirations. C’est orienter son énergie dans la direction qui nous parle. C’est reprendre la responsabilité de ses décisions, de ses choix et de ses actions !
Le freelancing : Créer son propre job
Lancer son business ce n’est, par contre, pas une mince affaire. Il s’agit d’un changement de vie qu’il ne faut pas sous-estimer.
Certaines pistes sont moins risquées et plus simples à mettre en place que d’autres. Dans ce contexte, devenir un freelancer est une option particulièrement intéressante pour s’échapper du fameux «métro / boulot / dodo».
Pour moi, un freelancer n’est pas un entrepreneur au sens propre du terme. En effet, il créée son propre job (à sa mesure et selon son propre modèle) alors que le deuxième développe un système (une entreprise dans la majorité des cas).
En revanche, le travailleur indépendant regagne sa liberté et devient le designer de sa vie professionnelle (et par rebond privée également).
L’idée du freelancing n’est pas de faire fortune et de dépenser un flux d’argent discontinu comme certains apôtres des revenus passifs veulent le faire croire.
Non, le concept est de créer «son job» en capitalisant sur ses forces, ses compétences et ses savoir-faire pour dégager le revenu nécessaire pour vivre la vie qu’on souhaite.
L’avantage de ce modèle est que celui-ci peut généralement commencer AVANT d’avoir quitter le job qui vous rend si malheureux ! On parle ici de développer une activité parallèle pour miniser les risques.
Attention à vérifier que votre contrat de travail ne vous interdit pas de le faire.
Cela permet de mieux vivre la transistion (le job si pénible semble mois hard lorsqu’on est déjà en train de travailler sur sa sortie) et de manager le timing au plus juste (quitter ni trop tard, ni trop tôt).
Et une fois que les résultats sont suffisants : Ciao, Bye et à jamais !
Pourquoi devenir freelancer ?
Je rencontre énormément de personnes qui franchissent le pas et décident de mettre leurs compétences non pas au service d’un employeur mais de multiples entreprises/personnes.
C’est une excellente manière de changer votre vie et de retrouver le bonheur au travail selon votre propre définition !
Certains chercheurs vont même plus loin et ils vont jusqu’à prédire un déclin ou la fin pure et simple du salariat tel qu’on l’a connu jusqu’à aujourd’hui.
Alors demain, nous serons peut-être tous des freelancers proposant nos services à plusieurs entreprises à la manière de micro-structures individuelles.
Si vous n’êtes pas encore convaincu, voici quelques éléments qui pourraient vous donner l’envie d’y réfléchir plus sérieusement :
1. Devenir freelancer ne demande que très peu de capital de départ
Proposer ses compétences et son savoir-faire est par définition beaucoup moins cher à mettre en place que d’ouvrir une boutique ou de lancer une start-up technologique.
De plus, le développement d’une activité de freelancing est éaglement beaucoup plus simple et plus agile (on peut tester des services et corriger le tir facilement si le marché ne réagit pas positivement à votre proposition de valeur).
2. Pas besoin d’attendre pour lancer votre projet
Plusieurs analyses montrent que la majorité des activités que nous pratiquons en tant que salarié peuvent très bien être out-sourcées et peuvent donner vie à un projet de freelancing.
Il existe donc des très nombreuses opportunités pour lancer son propre business et gagner sa liberté sans attendre d’avoir trouvé LA BONNE IDEE !
Il suffit de trouver un moyen de transformer votre connaissance/activité actuelle en une activité indépendante…
3. C’est mieux lorsqu’on est à la barre
Je ne vais pas vous mentir. Parfois la responsabilité et la solitude de l’indépendance peuvent être pesantes. Certains clients sont plus difficiles que d’autres également. Ce n’est pas le merveilleux monde de Disneyland…
En revanche, je peux vous garantir que vous ne vivrez plus la relation toxique patron-employé qui souvent est à l’origine des difficultés au travail.
Vos décisions seront vos décisions et vous en assumerez pleinement les conséquences positives ou négatives. Mais c’est vous qui l’aurez voulu et non pas un supérieur hiérarchique sans tenir compte de votre avis éclairé…
Vous pourrez également dire «non» lorsque vous sentirez que cela est nécessaire !
Et si tout se passait bien parfois (oui cela existe) ?
Eh bien, vous récolterez directement les fruits de votre travail qu’il s’agisse du sentiment d’avoir réussi quelque chose d’incroyable pour votre client ou encore des résultats financiers de vos actions.
4. Pouvoir mieux gérer l’équilibre vie privée et professionnelle
Un indépendant travaille beaucoup mais pour des bonnes raisons (le concept de whyology prend ici tout son sens).
Par contre, le freelancer peut organiser son agenda comme il le souhaite et en fonction de ses propres valeurs/besoins/attentes.
Vous êtes à la manœuvre et vous pouvez faire des choix. En fonction de vos priorités et de vos contraintes, créer votre emploi du temps pour y répondre et vivre la vie que vous souhaitez (selon vos propres standards).
5. Organiser une réorientation de carrière
Dans un monde où les opportunités et les choix sont quasi infinies, il devient de plus en plus difficile de déterminer ce qu’on a vraiment envie de faire. Je parle ici de passion, de «calling» ou de raison d’être.
On se noie dans l’univers des possibilités !
«Trouve ta passion et tu ne travailleras plus jamais» Confucius
Si on s’intéresse plus particulièrement au concept de passion, on comprend que celle-ci n’est pas une question d’ADN ou d’hérédité. Une passion se développe et se cultive au fur et à mesure qu’on la pratique !
Devenir freelancer (sans quitter son job directement) est donc un excellent moyen de tester des nouvelles voies et voir dans quelle mesure cela pourrait devenir un métier qu’on aurait envie de vivre chaque jour.
Passer à l’action
Je suis persuadé que certains d’entre-vous se disent que finalement cela pourrait être une bonne idée et que cela pourrait être une solution pour quitter ce job que vous détestez de plus en plus chaque jour.
Très bien, c’est un excellent début.
Mais la réflexion n’est rien sans l’ACTION !
Vous pourrez très certainement mener des études de votre côté, consulter des miliers de sites internet, lire des centaines d’articles et visionner des heures de vidéos sur Youtube pour préparer votre coup.
Les analyses et la stratégie, c’est excellent, bien entendu. Par contre, à trop analyser on finit par ne rien faire. Ce n’est jamais le bon moment, il y aura toujours une excuse pour procrastiner.
Si vous êtes convaincu du bien-fondé de votre démarche, relevez vos manches et affrontez frontalement la situation.
Identifiez les compétences, les connaissances et les savoirs que vous avez développés durant votre vie et qui répondent à des problématiques/besoins sur le marché. Comprenez ce que vos futurs clients recherchent et devenez LA solution.
Ensuite, prenez votre courage à 2 mains et lancez-vous dans la prospection ! Vous serez probablement surpris des résultats.
Pour terminer…
Et je terminerai avec une citation qui m’a beaucoup parlé lors d’une conférence de Gilles Lartigot à laquelle j’ai eu la chance d’assister la semaine dernière :
«On pense gagner notre vie alors que finalement on ne fait que la payer… ».
Alors, ouvrons les yeux et explorons de nouveaux chemins pour inventer nos vies et notre futur.
#BeAStarter
Excellent sujet qui touche énormément de monde et qui démontre que ce même monde manque de courage parce que malgré que c’est une situation dramatique, elle est perçue en tant que situation de confort.
Merci pour votre article très intéressant
Ahmed athmouni
Merci bcp pour votre commentaire qui me touche bcp. Le pas est effectivement souvent très difficile à franchir. En revanche qui ne tente rien n’as rien et rien n’est pire que les regrets éventuels…