Thomas Baillod,
fondateur de Watch Trade Academy

Thomas Baillod,
fondateur de Watch Trade Academy

Ce qu’on aime par-dessus tout chez Starterland, c’est d’accompagner les Starters dans la concrétisation de leurs rêves. Nous avons la chance de travailler au quotidien avec des entrepreneurs inspirant et inspirés. Leur laisser la parole était pour nous une évidence.

Pour reprendre notre série 2019, nous vous proposons de découvrir :
Watch Trade Academy.

Pouvez-vous nous parler en quelques mots de votre projet / de ce que vous faites ?

Je pilote plusieurs projets en parallèle, qui pointent tous dans la même direction, à savoir : s’interroger et offrir des solutions sur l’avenir de la distribution horlogère.

Qu’est-ce que votre projet a de spécial ?

Le point de convergence est l’académie que j’ai fondée il y a un an, la Watch Trade Academy. Sa particularité est de se positionner sur un segment qui n’existait pas et qui est ô combien brûlant ! En effet, on trouve de nombreux cours sur le management, le marketing, la finance et le management, en revanche, on ne trouve rien sur la distribution, alors que c’est la seule chose qui permet de convertir tous les investissements d’une entreprise en chiffre d’Affaires !

Qu’est-ce que votre projet a de spécial ?

Le point de convergence est l’académie que j’ai fondée il y a un an, la Watch Trade Academy. Sa particularité est de se positionner sur un segment qui n’existait pas et qui est ô combien brûlant ! En effet, on trouve de nombreux cours sur le management, le marketing, la finance et le management, en revanche, on ne trouve rien sur la distribution, alors que c’est la seule chose qui permet de convertir tous les investissements d’une entreprise en chiffre d’Affaires !

Selon moi, on peut comparer la distribution à un bras qui permet d’atteindre ses clients. Le distributeur permet d’atteindre des pays éloignés, alors que les mains et les doigts représentent les ramifications dans les pays, soit les détaillants. Dans mes cours, j’enseigne concrètement ce qu’il faut mettre en place pour pouvoir activer ce bras de l’entreprise.

On me demande alors souvent : « quelle est la différence avec un cours de vente horlogère ? ». La différence entre la distribution et la vente, pour reprendre mon analogie, c’est que les cours de ventes concernent la dernière phalange, soit le point de contact avec le client. Il s’agit alors en général d’enseigner la connaissance des produits et des techniques pour la cérémonie de ventes aux clients finaux.

Moi je me place entre le stock de l’entreprise et le moment où la marque se retrouve chez le vendeur, où qu’il soit. Il est important de pouvoir maîtriser la manière de déployer le bon schéma de vente et de posséder les outils en termes de management, connaissance des marchés, maîtrise des statistiques ou de suivi des indicateurs-clés de performance.

Mais si mon cours passe en détail la distribution traditionnelle, il est également tourné vers l’avenir. Nous vivons un tournant majeur dans la distribution à l’ère du digital et il s’agit de ne pas rater le train. Une bonne partie de mon cours est dès lors consacré à la compréhension de ce qui se joue actuellement et comment les marques et les intermédiaires doivent s’adapter, en proposant des pistes tangibles afin… de ne pas rester à quai.

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans cette aventure ? Qu’est-ce qui vous anime dans votre projet ?

Je me suis lancé parce que j’ai l’intime conviction que le savoir doit être partagé. C’est d’ailleurs la seule chose qui se multiplie quand on le partage. Ensuite, je pense qu’il est important d’attirer l’attention sur ce qui est en train de se passer. Nous sommes les témoins d’un changement de paradigme majeur et j’ai l’impression que pas tout le monde ne l’anticipe ni ne comprends ce qui se joue ici et maintenant.

L’industrie horlogère est une industrie que j’affectionne particulièrement et qui fait vivre tout une région. C’est tout de même la quatrième industrie exportatrice suisse !

Je suis Chaux-de-Fonnier, attaché à ma terre et je pense qu’il est important qu’on puisse contribuer ensemble à réfléchir à l’avenir de notre industrie afin de ne pas refaire la même erreur que dans les années 70 avec la crise du quartz.

Votre conseil pour les starters en devenir

Devenir indépendant, c’est entreprendre un voyage intérieur. Comme pour tout voyage, il faut savoir où on veut aller, s’y préparer, s’entraîner et s’équiper. Ensuite, accepter l’imprévu.

Si on veut traverser l’océan Atlantique, on a beau prévoir toutes les situations possibles, il y aura forcément un moment où il faudra improviser. Là on se retrouvera face à soi-même et la force de caractère fera la différence. Une certaine foi également, voire un petit grain de folie, qui vous permettra de vous dire que même si vous ne voyez pas de solutions sur le moment, l’horizon avance au fur et à mesure qu’on chemine. Des solutions nouvelles apparaîtront.

Il est également fondamental d’avoir le soutien de ses proches et de pouvoir s’appuyer sur des spécialistes quand on n’a pas les ressources soi-même. Tout ce qu’on fait dans la vie se fait souvent à la suite de rencontres, donc maximisez le plus possible ces rencontres, parlez aux gens, soyez honnêtes sur votre projet et sans doute des personnes vous permettront d’aller plus loin.

L’interview de Thomas Baillod en vidéo

Découvrez Watch Trade Academy

www.watch-trade.academy

Par e-mail : thomas@watch-trade.academy
Par téléphone : +41 78 767 02 12

Linkedin : Thomas Baillod